La célébration de la Journée des Droits de l’Homme du 10 Décembre commémorant le 70^eme anniversaire de la déclaration universelle des droits de l’homme (DUDH), s’est déroulée dans l’amphithéâtre de l’Université de Tahoua à travers une Journée d’Etude portant sur le thème « Stand up for Human Rights ». Le choix de l’Université de Tahoua s’explique par le fait que cette université abrite la 2^ème faculté de droit après celle de Niamey et a déjà intégré dans son programme académique des modules d’enseignement  des droits de l’homme.

La Journée d’étude a été organisée par le Ministère de la justice avec l’appui technique et financier du PNUD et de l’Office du Haut-Commissariat aux Droits de l’Homme.

Elle vise comme objectif principal de susciter un cadre d’échanges scientifiques avec les enseignants chercheurs et les étudiants de l’Université de Tahoua sur le contenu, la portée et les défis liés à l’effectivité des droits de l’homme consacrés par la DUDH.

Quatre panels de conférences ont été animés et discutés à savoir :  « droits de l’homme et paix », « la DUDH, après 70 ans de mise en œuvre, quelles avancées et défis en matière de promotion et protection des droits de l’homme au Niger », « Le droit à la santé dans la DUDH : entre l’universalisme du principe et la relativité de l’accès » et «  le juge nigérien face au dilemme de l’application des textes de droits de l’homme dans le domaine régi par la coutume »

Au cours de ces présentations les participants ont recueilli des informations pertinentes sur les différents droits consacrés par la DUDH dont entre autres les libertés fondamentales insérées dans le droit positif et leur application par le juge. Il a été relevé également les avancées en matière de promotion et protection des droits de l’homme qui restent mitigées en raison entre autres de la pauvreté, de la démographie galopante des pesanteurs socio-culturels, du terrorimse et autres conflits, etc.

La Journée d’étude a vu la participation de plus de 300 personnes parmi lesquels des étudiants, des enseignants chercheurs et le personnel administratif de l’université de Tahoua, les représentants de la société civile et les médias.